Nike porte plainte contre The Shoe Surgeon et lui réclame 60 millions d’euros

Dans une affaire qui bouleverse l’univers des sneakers, Nike poursuit l’artiste incontournable de la customisation de baskets, plus connu sous le nom de The Shoe Surgeon. En effet, le géant du sport accuse Dominic Ciambrone, de supercherie, le qualifiant de chef d’un « empire ‘Nike’ illicite ». Nike allègue que Ciambrone, fabrique de faux modèles « Nike », les vendant comme s’ils étaient d’authentiques produits de la marque et enseigne même à d’autres ses techniques de contrefaçon. Le groupe insiste sur le fait que les agissements de The Shoe Surgeon sont illégaux et trompent les consommateurs.

Autrefois, Nike valorisait la collaboration avec The Shoe Surgeon tant que ses personnalisations se limitaient à des créations uniques pour eux ou leurs clients. Cependant, le tournant de cette affaire a eu lieu quand Nike a découvert que Ciambrone avait entamé une production de masse de contrefaçons ne respectant aucunement les normes de qualité établies par la marque. Nike recherche donc une solution judiciaire afin de protéger sa marque et ses droits de propriété intellectuelle. La marque à la virgule exige aussi l’arrêt immédiat de l’enseignement de la création de contrefaçons par Ciambrone.

Recherchant réparation, Nike revendique des dommages sur plus de 30 de ses marques déposées pour une somme dépassant les 60 millions d’euros. En plus de cette somme, l’entreprise réclame également le triple des bénéfices engrangés par The Shoe Surgeon grâce à ses ventes illicites, ainsi que le remboursement des frais d’avocats. Pour le moment, The Shoe Surgeon n’a pas encore réagi officiellement à la plainte.

Cette affaire souligne l’importance de la prudence lors de l’achat de baskets personnalisées. Les contrefaçons peuvent utiliser des matériaux de moindre qualité et offrir une durabilité réduite. Par ailleurs, elles ne bénéficient souvent pas des mêmes garanties que les produits authentiques. Avant d’ajouter à votre collection une paire de sneakers personnalisées, assurez-vous de contrôler l’authenticité et la réputation du vendeur. Vous pouvez également contacter Nike pour vérifier que le customiseur est habilité à vendre des produits estampillés de la marque.

Nike a toujours activement préservé son image et ses droits de propriété intellectuelle, en n’hésitant pas à poursuivre judiciairement des customisateurs dans le passé, et cette situation semble appelée à se perpétuer. Le litige avec The Shoe Surgeon représente un rappel fort de l’engagement sans faille de Nike à protéger son image de marque et ses droits.

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